Et bien, ça n’aura pas tardé !
Comme quoi, on n’est jamais aussi bien servi que par les autres. Même si tout n’est pas rose.
Violette Anthémis : L’esclave et l’inconnu, par Louison
La toute première nouvelle est assez conséquente. Écrite par la charmante Louison, elle s’étale sur 27 pages particulièrement crues.
L’esclave et l’inconnu fait par moments penser au Déclic de Milo Manara. Et parfois à une version pour adulte de Fifty Shades of Grey de E. L. James. Rassurez-vous, aucune question importante n’est abordée au cours de ces 27 pages. Nous avons vérifié auprès de Louison lorsque Dead Man JM a proposé sa correction.
Des personnages vils
J’ai particulièrement apprécié la façon dont Louison présente ses personnages. La poignée de protagonistes est essentiellement composée d’individus moches et vils, simplement motivés par leur égoïsme. Pour citer Louison ;
« J’espère que je n’en ai pas trop fait. Je voulais traiter l’histoire à travers la perception faussée que beaucoup de gens ont de certains sujets sensibles concernant la sexualité. »
Plus loin, Louison nous assure n’avoir aucun message à faire passer. Elle veut simplement « utiliser un paradoxe embarrassant vu à travers le prisme de l’abêtissement ultralibéral. »
Bon, d’accord, ça ressemble un peu à un propos vaguement politisé, mais je vous assure qu’il n’est utilisé qu’à des fins narratives, pour amener la chute. Nous n’avons pas viré intellectuels de droite (bel exemple d’oxymore).
Un hasard amusant : Violette est Miss Edith
Dans L’esclave et l’inconnu, nous suivons les péripéties pornographiques de Violette. Mais bien du temps s’est écoulé depuis son âge d’or. Désormais, Violette est rangée, mariée et mère de famille. Aussi, elle s’appelle Julie.En lisant cela, nous avons tous bondi. Julie, c’est le véritable nom de Miss Edith Oswald, ça commence à se savoir. Julie incarne Violette, aussi voir Violette incarner Julie, nous ne savions pas trop quoi penser.Alors j’ai demandé à Louison :
» C’est un hasard, je n’ai pas réalisé sur le coup. […] En fait, j’ai choisi une liste des dix prénoms les plus populaires dans les années 1990 : Alexandre, Julie, Manon, Laura, etc. » Donc, non. Mon personnage n’a rien à voir avec Miss Edith Oswald. »
Pas de photo
Louison aurait pu sans problème incarner Violette Anthémis le temps d’un épisode (ou plus, si elle le souhaite). Elle nous a fait parvenir quelques clichés très… révélateurs. Et la miss est charmante (pour utiliser un euphémisme).Malheureusement, la résolution des photographies est bien trop faible et pire, elles ne racontent aucune histoire et ne sont pas en nombre suffisant pour illustrer L’esclave et l’inconnu. C’est infortuné, mais Louison ne sera pas en mesure d’en fournir plus.Nous les avons donc, par respect, supprimées de nos systèmes.
Une deuxième histoire inexploitable
Je parlais de deux histoires.
La deuxième histoire est un peu décevante. Pas qu’elle soit mauvaise, simplement nous ne pouvons pas l’exploiter. L’auteur a commis plusieurs erreurs pour lesquelles nous ne pouvons rien faire :
- Son récit est arrivé sous forme de PDF impossible à éditer ou même à copier-coller.
- Il n’a pas donné de nom.
- Pire, il n’a spécifié aucun contact, téléphonique ou e-mail.
Comprenez bien que nous sommes absolument partisans du moindre effort, de l’appropriation du travail des autres et de toutes ces choses qui caractérisent, si j’en crois l’actualité, les acteurs du monde du spectacle au sens large.
Mais notre flemme et notre je-m’en-foutisme ne sont surpassés que par notre crainte du système judiciaire.
Nous concevrons le fichier tout en appelant l’auteur à nous recontacter.
Les maux de la fin
Toute bonne chose a une fin. Et je vais enfin pouvoir retourner à mon week-end de débauche maintenant que j’ai terminé cet article.
Il y a deux choses que vous devez retenir de toute cette diatribe :
Dead Woman Sonia