Notre présence sur les réseaux sociaux est faible : nous nous contentons généralement d’annoncer ce que nous faisons et c’est tout. Il ne s’agit pas d’une incompréhension du fonctionnement du web ou d’une prise de partie idéologique (quoi que…). Nous avons nos raisons, et je pense qu’elle sont valables.
Les réseaux sociaux sont la mort sociale
L’intérêt tout relatif des réseaux sociaux
Je ne parlerai même pas de l’idée saugrenue de faire de la publicité pour une entreprise sans contrepartie. Non, après tout, ils offrent un service en échange. Mais quand-même…
Une distraction mal venue
Un visiteur vient sur une page pour une raison précise. Donc, à quoi bon le distraire avec quelque chose qui pourrait l’en éloigner ? C’est à la fois rude et contre-productif.
Le partage sur les réseaux sociaux
D’accord.
La présence sur les réseaux sociaux : un investissement rentable ?
C’est une question que nous nous sommes posée. La réponse s’est imposée d’elle-même : le temps nécessaire et le retour sur l’investissement de ce temps ne s’équilibrent pas.
Il y a plus de quarante ans que je fais du « dark social » sans que j’en susse rien
Ne vous inquiétez pas, j’ignorais aussi de quoi il s’agissait lorsque Dead Man JM m’a parlé de « dark social » la semaine passée, tandis que nous castions l’éventuelle nouvelle Violette Anthémis à Toulouse.
Le « dark social » […] désigne […] l’ensemble des interactions sociales réalisées en dehors des médias sociaux traditionnels. Concrètement, il s’agit d’articles copiés-collés qui sont envoyés par e-mails, de liens ou d’images qui sont diffusés par messagerie instantanée…Ce qu’il y a d’incroyable avec le Dark social c’est qu’il représente 69% de l’activité de partage à l’échelle mondiale […].
Le poids des widgets des réseaux sociaux achève le site que vous avez déjà tué avec la publicité
Dead Man JM et ses deux secondes de chargement. Et bien il ne peut pas y parvenir avec la présence de boutons sociaux qui alourdissent les pages et ralentissent l’affichage.
Si le webmaster se contente de copier et de coller le code fourni par les réseaux sociaux, il alourdit en moyenne sa page de 150 Ko par bouton avec le téléchargement des scripts qui va avec. Sans parler de la multiplication du nombre des requêtes qui ralentissent considérablement l’affichage.
Si le webmaster trafique les boutons et intègre les scripts externes, il alourdit sa page mais peut limiter les requêtes. Toutefois, malins, la plupart des acteurs sociaux modifient régulièrement le fonctionnement de leurs boutons, ce qui oblige notre cher webmaster à passer un temps fou à mettre ses ajouts à jour.
Tout ça pour quoi ?
Selon Moovweb, 0,6% des internautes utilisent les boutons de partage sur ordinateur, et 0,39% sur téléphone portable.
Quelque soit la valeur de l’étude de Moovweb, la tendance est bien là. Sur quatre autre site nettement plus fréquentés dans lesquels Dead Man JM est investi, l’utilisation des boutons des réseaux sociaux est ridicule : moins de 3% des visiteurs dans le meilleur des cas. Et pourtant, sur ces sites, malgré toutes les améliorations apportées, les boutons Facebook (le moins bien optimisé), Twitter (le plus riche en fonctionnalités), Google Plus (le mieux optimisé) et Pinterest (le plus lourd) représentent près de 40% du poids des pages (hors images) et plus de la moitié du temps de chargement et d’affichage.
Imaginez maintenant ce que représentent les différents widgets de ces acteurs ? En gros, votre page devient la leur.
Donc lorsque nous nous sommes posé la question de savoir si nous allions intégré les boutons des partage des différents réseaux sociaux, la réponse a été unanime.
En conclusion
Notre présence sur les réseaux sociaux est faible, et c’est un choix assumé. Celui de la flemme tout autant que de l’efficacité.
Maintenant, si un passionné veut se charger de faire vivre nos pages à la place de Dead Woman Sonia, nous n’avons rien contre et nous l’invitons à nous contacter, mais ce n’est clairement pas une priorité, tout simplement parce que l’intérêt d’une telle démarche nous apparaît comme absurde.